véro le blaireau

 

Bienvenue au terrier!!!

Encore en travaux, mais vous pouvez deja visiter. Il faut fouiller pour trouver les liens .

Vous pouvez placer ici tout ce qui vous plaira. Il vous suffit de trouver la bonne boite

Ce blogue est construit "autour" (plutot au-dedans) d'un texte de Boris Vian : LA CANTATE DES BOITES Vous le trouverez en integralite dans "Les Poemes inedits" et de-ci de-la (mais cahin-caha) sur ce blog, sous La cantate des boites J'aimerais que chaque boite s'ouvre sur une surprise, un reve, une reflexion, un sourire ou une grimace ... Ya plus qu'a s'y coller !

Pour vous aider :

Billets sur l'ecologie la decroissance

L'humour que j'aime

L'echo de la yourte

Billets politiques

Les extraits des beaux textes que j'aime

Les idees

Radio L'ombre

Divers

Les coups de gueule

Encore des coups de gueule, et des coups de coeur itou

Mais mefiez-vous... j'aime pas quand c'est trop bien range

Quant a ceux qui trouveront que le plafond est trop bas, qu'il n'y a pas la clim, que c'est pas joli, (j'ai pas mis de cadres dans les galeries du terrier), que l'odeur est trop forte ... ils n'ont qu'a aller faire un tour en ville !

21 novembre 2012

Les "bêtises" de Stan (pour Martine et Anne-Marie)

Jamais je ne serai toréador, disait le sonneur de biniou, car la cornemuse .....

3 novembre 2011

Un hommage à Etienne Chouard à ma façon

A l'heure du G20 de Cannes et du référendum grec G20 de Cannes, j'ai une vieille vieille chanson qui me trotte dans la tête ....c'est la racaille, et bien j'en suis ... .d'où me vient donc cet air là ?

Juste une envie de dire aux grecs "Tenez bon" . Exigez votre référendum. Vous serez les deuxièmes , et jamais deux sans trois ...

Mais quel rapport, dîtes-moi, avec Etienne Chouard ?

Juste une phrase de cette chanson d'Entre2caisses, sur cette video , LA

Allons enfants de la fratrie , des contrepouvoirs à exercer

17 décembre 2010

Le calendrier de l'avent du 1er décembre

Des québecquois de la pire espèce

Le calendrier de l'avent du 17 décembre

Coup de goule de la pire espèce ;-)

14 décembre 2010

Le calendrier de l'avent V

Un conte merveilleux pour le 14 décembre :

Cahier des charges

Supposez que j'aille frapper à la porte d'un architecte fameux, Portzamparc, Celnik, Nouvel, Ebersolt ou Chemetov : le gratin de la profession, dans un cabinet ultra-moderne où, entre plantes vertes et lumières tamisées, travaillent des dizaines de personnes. Imaginez ce genre de dialogue :
« Bonjour, maître. Si je vous demande de me construire une tour de 60 mètres de haut, cela vous paraît-il possible ?

- Bien entendu, je sais faire cela, j'en ai fait des centaines dans les années 1960 et, entre nous, ce n'est pas bien malin à construire ! Mais, vous savez, les tours de quinze étages, c'est un peu passé de mode ; on me dit que c'est désagréable à habiter et que cela génère l'insécurité. Souhaitez-vous que je travaille particulièrement la question de la fiabilité des ascenseurs ?

- Maître, vous n'y êtes pas. Il ne s'agit pas d'une tour d'habitation. D'ailleurs, elle n'est pas creuse, mais pleine et la surface au sol doit être circulaire et d'un diamètre de 2 mètres.

- Holà ! comme vous y allez ... Voyons, laissez-moi réfléchir ... 60 mètres de haut et 2 mètres de diamètre basal ..., votre tour, elle va ressembler davantage à une antenne des télécoms qu'à un vrai immeuble !

- Pas du tout, j'ai omis de vous dire que la partie haute – disons, les 20 mètres supérieurs – doit porter une vaste surface souple, finement découpée, mais solidement fixée et se montant à un total d'environ 15 hectares pour un diamètre d'environ 30 mètres. Puis-je, en outre, vous demander de peindre tout cela en vert pomme ?

A ce moment précis, j'ai senti que le dialogue basculait. C'est le maître lui-même qui devint vert.

« Quoi, hurle-t-il, vous imaginez un peu la prise au vent que va occasionner une telle superstructure ? Il va falloir que je creuse des fondations à plus de 15 mètres de profondeur.

- J'en suis désolé, maître, mais la profondeur des fondations ne doit pas excéder 3 mètres. J'ajoute que j'ai l'intention d'établir ma tour sur un sol meuble et très humide, dans un pays à climat équatorial où il tombe 3 mètres d'eau par an.

- Quoi ? Vous êtes fou ! Je ne la sens plus du tout, votre construction. Vous imaginez les corrosions, avec une pluviométrie pareille ? Je vais devoir faire appel à des matériaux ultra-sophistiqués, genre composite de titane et de plastique enrichi au tungstène, donc excessivement coûteux . Cela va vous coûter la peau des fesses, vous y avez pensé, à ça ?

- Bien sûr que j'y ai pensé. Hélas pour vous, maître, le matériau doit être banal, léger, capable de flotter sur l'eau et d'un prix réellement attractif, quelque chose comme 500 euros le mètre cube au maximum et beaucoup moins si c'est possible.

- Un tel édifice n'existe pas et n'existera jamais, rugit le maître. Assez ! vous me faîtes perdre mon temps ! Allez-vous-en ... »

Je suis parti ; ce n'était pas la peine de le pousser à bout. D'autant plus que mon Cahier des charges n'était pas fini et que je ne lui avais pas encore avoué le plus grave : si par malheur le vent abîmait ses superstructures, ma tour devait être équipée pour s'auto-réparer dans un délai de quelques mois. De plus, avec le temps, je voulais qu'elle soit capable de s'entourer de petites tours, identiques à elle-même, et poussant spontanément.

La morale de cette histoire, c'est que l'être humain, en dépit de toutes les prouesses technologiques dont il est si fier, est toujours incapable, en ce début de troisième millénaire, de construire un grand arbre ; un petit aussi d'ailleurs. Pour l'instant, tout ce qu'il sait faire, c'est de l'abattre, et ça il ne s'en prive pas.

L'arbre est beaucoup plus impressionnant qu'on ne le croit ; il est intimement mêlé à notre vie, à notre histoire, à notre vision du monde et même, je pense, à notre origine en tant qu'espèce. J'ai voulu montrer que l'arbre, pour nous, s'étend plus loin que l'extrémité de ses branches et s'enfonce plus profond que ses racines.

Francis HALLÉ – Plaidoyer pour l'arbre – Actes Sud 2005 – pages 185-186

Voir le livre et plein de belles pages du livre ici

19 février 2010

Un grand merci à Corinne Morel-Darleux

Il y a déjà un moment, Fabrice Nicolino publiait un article intéressant sur la dame ... la dame de Publicis .... Elisabeth Badinter ! Pas le temps de chercher le lien mais je le remettrai. Ou si quelqu'un veut l'envoyer ....

Et puis voici que je trouve cet excellent article de Corinne Morel-Darleux, qui nous fait le tour intelligent de la question en trois coups de cuillers à (petits) pots .... En toute simplicité. Merci Corinne !

Par contre, n'ai toujours pas trouvé la contrepèterie .... suis nulle en contrepèterie .... Pourtant, je suis contre, je pète et ris volontiers ...

Mise à jour (le même jour) : l'article de Fabrice ICI

Mise à jour 2 (le même jour un peu plus tard) : sur le même sujet, ou putôt sur la même sujette, un autre point de vue pas si différent ! Madame Monolecte ICI

2 octobre 2009

Busarder (enfin la fin)

Fin de l'histoire dont le début est là.

La vie est tétue.

Pas toujours, me souffle une immensément triste voix, que je me dépêche de baillonner.

La vie est généralement tétue, corrige-je, l'ami Stan aussi. Il veut absolument sauver ce bestiau. Réfléchit. Il ne lui est pas possible de dormir dans la « cage ». Les parents refusent tout net ce trop gros poussin. On va pas prendre un enfant du bon dieu pour un busard sauvage ... qu'ils lui disent dans leur langue bizarre. Guère possible non plus de camper sur place, vu le manque cruel de sanitaires. Mais il surveille du plus tôt au plus tard possibles. Angoisse tous les matins de retrouver la cage vide ou silencieuse. Une solution s'impose, gagner du temps. Faire passer l'acquis devant Linné. Non, l'inné. Normalement, l'oiseau qui a du duvet ne vole pas. Ils le disent dans les encyclopédies. Stan va le faire voler plus vite et plus tôt, ce busard duveteux.

- Véro, dis bien que c'était un cas de figure exceptionnel et qu'on ne doit jamais jamais s'approcher d'un nid ni toucher un oiseau sauvage ... insiste Stan. Voilà l'ami c'est fait. C'est dit.

Attrape l'oiseau. Lui fait battre des ailes. De la muscu en quelque sorte. Puis le sort du carré et l'emmène un peu loin. Le pousse à se démener. Autour d'eux deux le couple de busards surveille en piaillant. L'un des risques était que les parents rejettent le petit mais non, z'ont accepté l'odeur stanienne. (1) L'autre risque était que l'oiseau « s'apprivoise » trop. Non, le mot est trop fort . « S'habitue » trop à l'humain. Jamais bon pour les sauvages, de ne pas se méfier des bipèdes.

- Tu le dis bien, qu'il ne faut pas toucher les oiseaux, ni même s'approcher d'un nid, car la piste peut servir au renard ... qu'il serine !

- Oui Stan, je l'écris en toutes lettres. Plutôt deux fois qu'une. Simplement parce que beaucoup l'ignorent encore !

Suivent quelques jours de formation accélérée. L'oiseau est doué. Vole de mieux en mieux. Stan a du mal à le rattraper pour le remettre dans la carrée. Le moniteur ne doit pas être mauvais non plus, je crois. L'a kekchose du chaman, c't'homme là ! Chaque matin, l'angoisse de ne plus trouver personne au nid. Mais non, plus d'autour (du lac). Plus de milan (déjà).

Au bout d'un temps X, le petiot grandi s'est envolé avec ses parents à l'abri des arbres protecteurs, bien avant le grand vol migratoire.

Voici comment Stan, l'an passé, a sauvé l'oiseau qui le regarde .... Là.

(1) : Correction le 5 octobre 2009 : Stan dit que "non, les rapaces n'abandonnent pas leurs petits touchés par l'humain, contrairement aux quatre pattes. Par contre, le risque existe pour les oeufs."

15 septembre 2009

Un peu de poésie (5)

Slam 1 - Morceau de musique à écouter sur le site.

Slam 2 - L'est pas mal aussi !

Slam 3 - Pour les artistes !

Ca s'appelle comment je m'appelle. Et c'est tout vivant. Merci Turandot !

15 août 2009

Pour les 100 ans de Christine et Sylvie (une avant-première)

Le ramier roucoule
Le moineau pépie
Caquette la poule
Jacasse la pie
Le chameau blatère
Et le hibou hue
Râle la panthère
Et craque la grue

Toi, toi, toi,
Toi,
Sois belle et tais-toi

L’éléphant barète
La jument hennit
Hulule la chouette
Bêle la brebis
Le crapaud coasse
Piaule le poulet
Le corbeau croasse
Cajole le geais

Toi, toi, toi,
Toi,
Sois belle et tais-toi

Le cerf brame, l’âne
Brait, le lion rugit
Cancane la cane
Le taureau mugit
Le dindon glouglote
Et braille le paon
La caille margotte
Siffle le serpent

Toi, toi, toi,
Toi,
Sois belle et tais-toi

Serge Gainsbourg - 1959 -

Pour la musique et la chanson, qui sont aussi magnifiques que les paroles, débrouilllez-vous avec vos disques, ou Deezer, ou ce que vous voulez.

7 juin 2009

Une Folle

Erratum - Grosse erreur sur ce billet - Correction le 17-08- 2009 -

Une folle, j'ai découvert une folle, une copine ... Que dis-je, une folle ? une Folle, avec un très très grand effe comme celui de Fée ...

Une elfe en quelque sorte

Je suis partie d'une jolie sermonette, envoyée par l'ami Stan, et de fil en anguille, suis arrivée à cette grande jeune dame que je ne connaissais pas ....

A lire avé le ton spécial discours oscar américain, mais pas un poil d'ironie, suis vraiment sincère :

C'est un très grand honneur pour moi de vous annoncer qu'à l'occasion de la niéme année pataphysique de la mort de Boris Vian, la Dame dont je parle va rechanter, et ré-enchanter, .... ha ! que j'ai hâte de l'entendre ....

Ladies and gentleman : La cantate des boîtes va revivre grace à Claire Diterzi . Antoine de Caunes ! WAouuuuhhhh !

En attendant la Cantate , vous aurez droit à :

  • un tableau de chasse,
  • son Myspace
  • quelques chiffres
  • mais comme je préfère et préférerai toujours le spectacle vivant : Claire Diterzi en concert . Pour les amateurs Jean Marie , va voir directement vers la fin, 9 minutes environ , la princesse arabe , et pour tous, à quatorze minutes et quatorze secondes environ, vous y entendrez que la musique adoucit les morses les dauphins les moeurs.

C'était la soirée spéciale élection européennes Boris Vian au terrier du blaireau.