véro le blaireau

 

Bienvenue au terrier!!!

Encore en travaux, mais vous pouvez deja visiter. Il faut fouiller pour trouver les liens .

Vous pouvez placer ici tout ce qui vous plaira. Il vous suffit de trouver la bonne boite

Ce blogue est construit "autour" (plutot au-dedans) d'un texte de Boris Vian : LA CANTATE DES BOITES Vous le trouverez en integralite dans "Les Poemes inedits" et de-ci de-la (mais cahin-caha) sur ce blog, sous La cantate des boites J'aimerais que chaque boite s'ouvre sur une surprise, un reve, une reflexion, un sourire ou une grimace ... Ya plus qu'a s'y coller !

Pour vous aider :

Billets sur l'ecologie la decroissance

L'humour que j'aime

L'echo de la yourte

Billets politiques

Les extraits des beaux textes que j'aime

Les idees

Radio L'ombre

Divers

Les coups de gueule

Encore des coups de gueule, et des coups de coeur itou

Mais mefiez-vous... j'aime pas quand c'est trop bien range

Quant a ceux qui trouveront que le plafond est trop bas, qu'il n'y a pas la clim, que c'est pas joli, (j'ai pas mis de cadres dans les galeries du terrier), que l'odeur est trop forte ... ils n'ont qu'a aller faire un tour en ville !

25 février 2011

Pubs


Dame clown, tu me pardonnes ?
Tu n'étais pas née ... Va voir là



Autres boîtes possibles, sans liens, pour changer, et dans l'ordre de préférence du blaireau, enfin à peu près

Baguier, trousse ou boîtillon / Les toutes petites choses ? Précieuses, mais non pas ridicules. Celles qui peuvent se perdre ...
Boîte à poudre d'escampette / I-ma-gi-na-tion ! cf Albert Jacquard - Petite philophie à l'usage des non-philosophes (Le Livre de Poche) - L'intégralité de ce chapitre !
Boîte large ou étroite et qui s'emboîte ou se déboîte / Rubrique philosophique ! La vie de l'humain et de la planète . Emoi émoi émoi ...Auto-mise-en-boîte !
Buste, canastre ou serron / Ca m'a l'air un peu alt modisch, comme mots, je les ai même pas trouvé dans le dictionnaire ... On va dire qu'on va mettre là les choses un peu désuètes, ou les belles vieilles choses ... (Disons que ça pourra changer)
Garnie de sciure ou d'ouate / Et ben là, on va dire que je vais mettre, les petits coups de gueule, ou les petites amertumes, et les petits bonheurs, les petites douceurs ...
Castre, cassette, carton / Il y a longtemps que je voulais ranger toutes mes petites/grandes questions, dans une castre, une cassette, ou un carton. Voilà ... c'est fait .
Boîte que l'on convoite / Est-ce qu'on dit convoiturage ?
Boîte à malice ou boîte à sel / Comme son nom l'indique
Et même les gens bien vivants, et intelligents / Des gens bien vivants et intelligents !

Boîte avant ou boîte arrière De vitesses, de lenteur / Allez, là on va dire, tout ce qui concerne la décroissance, l'écologie , le passé le futur ...

Boîte à prendre les souris / J'hésite entre Trucs piégeux ou lettres d'amour, recettes de gateaux au chocolat ou professions de foi. Des photos de Brad Pitt ? Non, je le sens pas ... Je changerai peut-être d'avis ! voir mon avis sur les dogmes

On peut tout mettre dans des boîtes / Rubrique "Divers", c'est bien trouvé, non ?

Des cancrelats et des savates ou des oeufs durs à la tomate /Je décide que ce sera l'album photos - C'est comme ça !
Boîte à huile et boîte à ficelle / Les trucs utiles, les trucs pratiques, les autres blogues qui ont déjà dit ce que je voulais dire ...

Droguier, fourniment, fourreau / Pour le contenu, c'est une boîte où je pense déposer tout en vrac, une sorte de "bookmark" édité, un aide-mémoire, un truc à la façon de Turandot .... des notes quotidiennes qui seront peut-être sans queue ni tête ... des ébauches, un foutoir en quelque sorte.

Galon, giberne et grimace / Le pastiche de Radio Londres autorisé par Pierre Dac Les français parlent aux français

  • Et je vous le dis comme je le pense, faut dire non au gaz de schiste même pour faire rouler les bus des petits nenfants ...

La lucarne à blaireaux

Envoyé par Titine pour mettre au terrier. Merci Titine (et bon anniversaire, soit dit en passant)

22 février 2011

Je déplace mes livres

J'ai une chance exceptionnelle : je déplace ma bibliothèque, pendant que d'autres se font déplacer, dégommer. En Lybie. Et ailleurs aux antipodes.

C'est ainsi que "Le jeu des perles de verre" avoisine "Harry Potter et le prince de sang-mêlé". Un peu plus loin, la famille Illico.

Nous avons encore le droit de rire, n'est-ce-pas ?

6 février 2011

Pas de printemps pour les SPIP

Pensant à quelques unes de mes connaissances, j'étais en train d'écrire quelque chose comme ça :

Si je bossais au SPIP,

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4 février 2011

C'est sur, en hiver, on les voit pas les printemps

Une maison, un jardin, un pot d'fleurs, un p'tit copain,
un boulot qui sert à personne
et puis des pilules pour ton chien.T'as vu c'qu'on a prévu pour toi,
sûr t'auras tout le nécessaire, un chemin qui va droit tracé
pour la maison de retraite.

Dans ma bagnole, dans le trafic
faudrait oublier la panique,
paranoïa dans les cerveaux,
paranoïa dans les métros. Paris toute nue sous les étoiles,
qui ressemble à rien, qu'à se faire la malle,
de l'autre côté de l'Atlantide
histoire d'aller défier le vide. Funambule entre les gratte-ciel,
je défie les mirages, les avions d'chasse et les soleils,
L'accoutrement est l'apanage des sociétés sous-vides,
des amours de supermarchés
mais la meute est avide, du rien qu'on lui promet.

Est-ce que tu vois le printemps ? Moi je ne vois rien venir.
Dis moi, est-ce que tu l'entends, la grande dépression qui arrive ?

J'vois des champignons sur la mer,
des araignées sur l'hémisphère,
la lune est blues et les surfeurs ont les trajectoires du bonheur.
Bali, Paris on se ressemble,
pas vu, pas pris dans l'ambulance,
les filles ont les gueules de travers-ières.
Étendez moi dans vos campagnes,
crucifiez l'être et le paraître.
Dis où l'on va, toi, le sais-tu ?
Sûr, sur des océans perdus.
Navigateur au gré des vents,
je marche nu sur les torrents,
les pirates ne me font pas peur
depuis que je t'ai dans le cœur.

Moi tu sais je vois des printemps
à chaque môme qui crie la rage,
à chaque bagnole qu'on brûle,
à chaque mot tendre qu'on dit,
à chaque idiot du village qui trouvera sa Marguerite,
à chaque fois qu'un bout de pierre parvient à sortir de l'éclipse.

Est-ce que tu vois le printemps ? Celui qui met nos terres au soleil.
Dis moi, est-ce que tu l'entends ? Du bourgeon, oui la fleur qui sommeille.
Est-ce que tu vois le printemps ?
Celui qui fait couler les ruisseaux dans les flots des océans,
faut remettre les compteurs à zéro.

Plus l'droit d'rouler à 55,
plus l'droit d'fumer dans les cafés,
plus l'droit d'être bourré à la rue,
plus l'droit de se balader tout nu,
plus l'droit de passer la frontière,
plus l'droit de boire dans les rivières.
A chaque coin de rue un péage,
à chaque merde son emballage.
Plus l'droit de faire l'amour dehors,
plus l'droit des feux sur la plage,
plus l'droit de chanter les métros,
plus l'droit de s'trouver un boulot,
plus l'droit d'aimer les filles des rues,
plus le droit que de fermer sa gueule,
plus le droit que de finir tout seul,
tout droit dans le cercueil.

Dans cette insignifiance autour,
dans ce marché aux idioties,
dans les travers de qui on est,
dans le pervers des libertés,
dans la thèse et dans l'antithèse,
dans la chaleur rouge des braises,
dis moi quand tu regardes au fond
des horizons du mauvais temps,

Est-ce que tu vois le printemps ? Celui qui met nos terres au soleil.
Dis moi, est-ce que tu l'entends ? De la fleur y a l'épine qui sommeille.
Est-ce que tu vois le printemps ?
Celui qui fait couler les ruisseaux entre les doigts des torrents,
oui c'est sûr qu'ils sont ivres nos bateaux.
Est-ce que tu vois le printemps ?
Nos amours que l'on jette en pâture.
Dans les flots des océans les lettres restent mortes, littérature.

Saez - Les printemps -

C'est Turandot qui m'a fait découvrir Damien Saez. Merci, Turandot, il y a de la force de Ferré dans ce gamin là, et ça me manquait, un poète vivant.

Le voici dans la boîte des beaux textes.

3 février 2011

Pas encore le printemps

20

Un poème a perdu l'image qui le fit naître.
La petite illumination qui accompagnait l'image
et qui l'avait peut-être créée,
resta là désabritée comme un vol sans oiseau.

La petite illumination
oublia alors le poème
et entra dans les yeux du poète
afin qu'ils voient au moins le poème non écrit.

Et aussi pour attendre en eux
et s'ajouter à tout poème futur.

Roberto JUARROZ - 14ème poésie verticale – Traduction de Sylvia Baron Supervielle