véro le blaireau

 

Bienvenue au terrier!!!

Encore en travaux, mais vous pouvez deja visiter. Il faut fouiller pour trouver les liens .

Vous pouvez placer ici tout ce qui vous plaira. Il vous suffit de trouver la bonne boite

Ce blogue est construit "autour" (plutot au-dedans) d'un texte de Boris Vian : LA CANTATE DES BOITES Vous le trouverez en integralite dans "Les Poemes inedits" et de-ci de-la (mais cahin-caha) sur ce blog, sous La cantate des boites J'aimerais que chaque boite s'ouvre sur une surprise, un reve, une reflexion, un sourire ou une grimace ... Ya plus qu'a s'y coller !

Pour vous aider :

Billets sur l'ecologie la decroissance

L'humour que j'aime

L'echo de la yourte

Billets politiques

Les extraits des beaux textes que j'aime

Les idees

Radio L'ombre

Divers

Les coups de gueule

Encore des coups de gueule, et des coups de coeur itou

Mais mefiez-vous... j'aime pas quand c'est trop bien range

Quant a ceux qui trouveront que le plafond est trop bas, qu'il n'y a pas la clim, que c'est pas joli, (j'ai pas mis de cadres dans les galeries du terrier), que l'odeur est trop forte ... ils n'ont qu'a aller faire un tour en ville !

27 décembre 2010

Gateaux de Noël

- Tiens, mon enfant, voici un moule ...
- Chic ! on va faire des gateaux !
- Non mamour, c'est toi, la pâte, qui va rentrer dedans ...

Défendre l'école, ouais. Mais laquelle ? Je ne peux me résoudre à la défense simpliste de l'école telle que vue par mes amis de gauche. L'école laïque traditionnelle française. La monstrueuse .... me dis-je en lisant "Avertissement aux écoliers et lycéens" de Raoul Vaneigem. Et vingt rats de vingt rats, je ne retrouve toujours pas la recette des petits gâteaux de Noël d'Hildegarde ...

25 décembre 2010

L'OS DE COEUR II

Quand on aime, on remet ça : L'OS DE COEUR par Pierre Cour et Francis Blanche - Mercredi 25 décembre 1946 - , que j'avais déjà publié en mai 2009. Nouvelle version illustrée .

M. Paul ESCOFFIER, barman et étudiant, nous demande :

De qui est ce vers : " Mon père, ce héros au long bec emmanché d'un long cou ? "

- Nous l'ignorons .... De Picasso, peut-être .... Ou bien alors, vous confondez deux autres poèmes ....

L'OS LIBRE - Pierre DAC - Numéro 64 - Page 760 - Editions De Noyelles octobre 2008 -
Sites : Musée Picasso - Fabrice Cahez

Le calendrier de l'avent du 25 décembre

Tirer au Renard : loc. v.

Etre paresseux, avoir la flemme. « Quand on était fatigué, qu'on allait ailleurs, qu'on allait jouer,on nous disait aussi : " Tu tires au renard ! ".
(R. Wadier)

Extrait de : Le parler de Lorraine - Jean Lanher et Alain Litaize -Editions Christine Bonneton Mai 2010 - page 168

Autre boîte possible : Utricule ou vésicule (pour les illustrations magnifiques de Fabrice Cahez.)

21 décembre 2010

Le calendrier de l'avent du 19 décembre

Hier, c'était Frimaire encore - Nivôse aujourd'hui. Les bêtes ont froid. Donc les humains aussi.

CHAUD - NONCHALANT
racine latine cal- : idée de chaleur.

En latin classique, le verbe calere signifiait "être chaud", "être ardent". Le nom correspondant, calor, a donné CHALEUR.
De calere est issu le verbe français CHALOIR qui signifiait "être échauffé". Ce verbe n'est pas tout à fait mort. Il est encore employé dans l'expression archaïque et figée "Peu me chaut", reste d'un emploi impersonnel de CHALOIR. De l'idée de chaleur s'était en effet dégagée métaphoriquement l'idée d'intérêt éprouvé pour quelque chose ou quelqu'un. "Peu me chaut" signifiait – et signifie encore – très exactement : « Cela me laisse froid. » Le CHALAND, que tout bon marchand cherche à susciter et à attirer, s'écrivait autrefois avec un t . Participe présent du verbe CHALOIR, le chalant était le quidam intéressé, qui s'enquérait des prix et entrait dans des échoppes.

Le NONCHALANT (non-chalant) , c'est au contraire celui qui, ne s'échauffant jamais, agit en toutes circonstances avec paresse et distance.

Caldus, adjectif dérivé de calere, signifiait "chaud", "ardent". Le français CHAUD en est issu.

René GARRUS - les étymologies Surprises - Editions Belin - page 84 -

D'où il s'ensuit que je ne peux pas signer "chaleureusement décroissante" sans friser l'oxymore !

Regardez travailler les effrontés !

J'ai bien aimé lire, écouter, regarder ce qui suit :

  • Sur le même billet, une allocution de Paul Ariès ici , sans mentir, si votre plumage se rapporte à votre ramage .... hum ...
  • La planification, un mot qui fait peur, mais à bien y réfléchir, est-ce que ce ne serait pas plutôt le manque total de plan/projet, qui devrait nous faire dresser le poil sur la tête ? Moi, cette planification là me plaît. Tant qu'elle reste souple. Faudra leur rappeler de pas oublier la souplesse !

19 décembre 2010

Le calendrier de l'avent du 18 décembre

Et qui interdit d'ouvrir le 19 décembre la petite porte numéro 18 du calendrier de l'avant-hier ? Hu ? Je vous le demande ....
Et qui interdit de publier pour la trouvaille du 18 décembre 2010 un bijou du 12 août 2007 ? Hu ? Je vous le demande ?

Tout ça, c'est à cause du mauvais temps .... et suive qui peut !

Note du blaireau à un ou une éventuel lecteurice : n'est-ce pas que c'est reposant, un blog sans "pneus neige" ? Arf ! Sans "adblock machin chose". Et tout ça pour introduire un billet sur la notion de gratuité .... J'vous jure !

17 décembre 2010

Le calendrier de l'avent du 1er décembre

Des québecquois de la pire espèce

Le calendrier de l'avent du 17 décembre

Coup de goule de la pire espèce ;-)

16 décembre 2010

Interlude - Virelangue (pour Stan)

Dans la piaule la sitelle piaule-t-elle ?

Plein d'autres virelangues ici

Le calendrier de l'avent - VIII

2 décembre - C'est la suite de ce billet

OBJETS ET APPARITIONS

à Joseph Cornell

Hexaèdres de bois et de verre
à peine plus grands qu'une boîte à chaussures.
La nuit s'y loge avec ses lampes.

Monuments à chaque moment
faits avec les défaits de chaque moment :
cages d'infini.

Billes, boutons, dés à coudre,
épingles, timbres-poste, grains de collier :
contes du temps.

Mémoire qui compose et décompose les échos :
aux quatre coins de la boîte
jouent à cache-cache les dames sans ombre.

Le feu enfoui dans le miroir,
l'eau endormie dans l'agate :
solos de Jenny Lind et Jenny Colon.

« Il faut faire un tableau », disait Degas,
« comme on commet un crime. » Mais toi, tu as construit
des boîtes où les choses s'allègent de leurs noms.

Slot machine de visions,
vases communicants de réminiscences,
hôtel de cri-cri et de constellations.

Fragments infimes, incohérents :
à rebours de l'Histoire, créatrice de ruines,
tu as fait de tes ruines créations.

Théâtre des esprits :
les objets jouent au cerceau
avec les lois de l'identité.

Grand Hôtel Couronne : dans un flacon
le trois de trèfle, et l'oeil à tout,
Amandine dans les jardins d'un reflet.

Un peigne est une harpe
effleurée par le regard d'une enfant
muette de naissance.

Le réflecteur de l'oeil mental
dissipe le spectacle :
dieu solitaire sur un monde éteint.

Les apparitions sont flagrantes.
Leurs corps pèsent moins que le jour.
Et durent ce que dure cette phrase.

Joseph Cornell : à l'intérieur de tes boîtes
mes paroles sont devenues visibles tout un instant.

Octavio Paz – Le feu de chaque jour – Traduit par Claude Esteban - Poésie/Gallimard – 1986 – octobre 2003 -pages 191-192

Dans la famille des objets, la BOITE

Ma bibliothèque est un foutoir. Je cherche un livre acheté tout récemment, Les étymologies surprise de Garrus. Bon sang il ne devrait pas être si loin que ça ....

Fouillant toujours se niche « Le feu de chaque jour d'Octavio Paz » au creux de ma main. Vous le voyez, là, le foutoir ? Mais par le temps qu'il fait, c'est exactement une bonne lecture !

Feuillette feuillette le blaireau ...

Et lit : OBJETS ET APPARITIONS

Hexaèdres de bois et de verre
à peine plus grands qu'une boîte à chaussures.
La nuit s'y loge avec ses lampes...

Pensez bien que dès qu'il est question de boîtes , les capteurs du blaireau se réveillent, toutes tentacules dehors.

A ce moment de la lecture je n'ai aucune idée du sujet du livre. Cornell, connais pas. Je lis.

Hexaèdres de bois et de verre
à peine plus grands qu'une boîte à chaussures.
La nuit s'y loge avec ses lampes...

Monuments à chaque moment
faits avec les défaits de chaque moment :
cages d'infini.

Billes, boutons, dés à coudre,
épingles, timbres-poste, grains de collier :
contes du temps.

Mémoire qui compose et décompose les échos :
aux quatre coins de la boîte
jouent à cache-cache les dames sans ombre.

Le feu enfoui dans le miroir,
l'eau endormie dans l'agate :
solos de Jenny Lind et Jenny Colon.

A cet endroit du poème j'ai sauté plusieurs strophes, qui ne m'évoquaient rien. Oui poètes, je zigzague souvent entre vos lignes, quitte à revenir plus tard remplir mes pointillés. Me voici à la fin :

Les apparitions sont flagrantes.
Leurs corps pèsent moins que le jour.
Et durent ce que dure cette phrase.

Joseph Cornell : à l'intérieur de tes boîtes
mes paroles sont devenues visibles tout un instant.

Même sans références, je trouve ça magnifique. Mais comprends bien que cela se rapporte à quelque chose de concret ... Vais questionner moteur-trouveur ...

Dans le moteur-trouveur, c'est un peu mieux rangé que dans ma bibliothèque. Pas toujours. Mais ce jour oui.

Voici les liens que j'ai retenus dans l'ordre où je les ai visités. Bon voyage !

Puis cherche le blaireau cherche cherche le poème chez moteur-trouveur ... Pas trouvé en français. Je m'en vas donc le glisser par ici. Dans son intégralité respectée.

Le voici : en anglais

Et la version originale en espagnol sur ce site magnifique mais pourquoi ne parle-je pas espagnol ?

Joseph Cornell: en et interior de tus cajas
mis palabras se volvieron visibles un instante.

Tant qu'à fouiller j'ai trouvé aussi tout Juarroz !.
Videmment ce billet entre dans presque toutes les boîtes. Plus facile de trouver celles dans lesquelles il n'entre pas.

L'autre calendrier

Frimaire mérite bien son nom. Aujourd'hui c'est jour pignon

Exemple : dans le baklava, il faut mettre des pignons (1), mon mignon !

(1) Photos de pignons magnifiques tout en bas de la page-écran

Le calendrier de l'avent - VII

Dans le boitier du 3 décembre

Dans la boîte des recettes, une recette. Une vidéo essentielle pour comprendre le monde où nous vivons. Ne donne malheureusement pas de solution pour en échapper ... Quoique ....

15 décembre 2010

Le calendrier de l'avent VI

La trouvaille merveilleusement fumeuse du 15 décembre

ICI

NdB : LOPPSI reste une merde néanmoins

14 décembre 2010

Mon pays est laid

14 décembre

Oui, Loppsi 2, c'est aujourd'hui ... Je cherche sans état d'âme, sur la toile accessible, ce que le oueb en dit. Rien de bien mordant chez les bien-pensants. Comprennent pas que cela revient à donner la clé du poulailler à une bande de renards et leur demander d'y faire un tour tous les soirs...

A tout hasard je suis passée jeter un oeil chez Wikipedia . Vu le budget de Loppsi .... Cré nom de nom, ça fait cher du pédophile ...Tiens au fait d'où c'est-i-qui vient tout cet argent là ? Ca fait beaucoup non ?

Ah, et puis sauter par au-dessus du pouvoir judiciaire et donner licence au pouvoir administratif (l'Etat c'est moi !) pour déconstruire l'habitat déclaré illégal ... C'est grandiose ... Et croyez-moi ça n'est que le début !

Il est laid mon pays.

Le calendrier de l'avent - VI

Dans la boîte aux petites et grandes questions, la grande question du 4 décembre.

Panorama

Le calendrier de l'avent V

Un conte merveilleux pour le 14 décembre :

Cahier des charges

Supposez que j'aille frapper à la porte d'un architecte fameux, Portzamparc, Celnik, Nouvel, Ebersolt ou Chemetov : le gratin de la profession, dans un cabinet ultra-moderne où, entre plantes vertes et lumières tamisées, travaillent des dizaines de personnes. Imaginez ce genre de dialogue :
« Bonjour, maître. Si je vous demande de me construire une tour de 60 mètres de haut, cela vous paraît-il possible ?

- Bien entendu, je sais faire cela, j'en ai fait des centaines dans les années 1960 et, entre nous, ce n'est pas bien malin à construire ! Mais, vous savez, les tours de quinze étages, c'est un peu passé de mode ; on me dit que c'est désagréable à habiter et que cela génère l'insécurité. Souhaitez-vous que je travaille particulièrement la question de la fiabilité des ascenseurs ?

- Maître, vous n'y êtes pas. Il ne s'agit pas d'une tour d'habitation. D'ailleurs, elle n'est pas creuse, mais pleine et la surface au sol doit être circulaire et d'un diamètre de 2 mètres.

- Holà ! comme vous y allez ... Voyons, laissez-moi réfléchir ... 60 mètres de haut et 2 mètres de diamètre basal ..., votre tour, elle va ressembler davantage à une antenne des télécoms qu'à un vrai immeuble !

- Pas du tout, j'ai omis de vous dire que la partie haute – disons, les 20 mètres supérieurs – doit porter une vaste surface souple, finement découpée, mais solidement fixée et se montant à un total d'environ 15 hectares pour un diamètre d'environ 30 mètres. Puis-je, en outre, vous demander de peindre tout cela en vert pomme ?

A ce moment précis, j'ai senti que le dialogue basculait. C'est le maître lui-même qui devint vert.

« Quoi, hurle-t-il, vous imaginez un peu la prise au vent que va occasionner une telle superstructure ? Il va falloir que je creuse des fondations à plus de 15 mètres de profondeur.

- J'en suis désolé, maître, mais la profondeur des fondations ne doit pas excéder 3 mètres. J'ajoute que j'ai l'intention d'établir ma tour sur un sol meuble et très humide, dans un pays à climat équatorial où il tombe 3 mètres d'eau par an.

- Quoi ? Vous êtes fou ! Je ne la sens plus du tout, votre construction. Vous imaginez les corrosions, avec une pluviométrie pareille ? Je vais devoir faire appel à des matériaux ultra-sophistiqués, genre composite de titane et de plastique enrichi au tungstène, donc excessivement coûteux . Cela va vous coûter la peau des fesses, vous y avez pensé, à ça ?

- Bien sûr que j'y ai pensé. Hélas pour vous, maître, le matériau doit être banal, léger, capable de flotter sur l'eau et d'un prix réellement attractif, quelque chose comme 500 euros le mètre cube au maximum et beaucoup moins si c'est possible.

- Un tel édifice n'existe pas et n'existera jamais, rugit le maître. Assez ! vous me faîtes perdre mon temps ! Allez-vous-en ... »

Je suis parti ; ce n'était pas la peine de le pousser à bout. D'autant plus que mon Cahier des charges n'était pas fini et que je ne lui avais pas encore avoué le plus grave : si par malheur le vent abîmait ses superstructures, ma tour devait être équipée pour s'auto-réparer dans un délai de quelques mois. De plus, avec le temps, je voulais qu'elle soit capable de s'entourer de petites tours, identiques à elle-même, et poussant spontanément.

La morale de cette histoire, c'est que l'être humain, en dépit de toutes les prouesses technologiques dont il est si fier, est toujours incapable, en ce début de troisième millénaire, de construire un grand arbre ; un petit aussi d'ailleurs. Pour l'instant, tout ce qu'il sait faire, c'est de l'abattre, et ça il ne s'en prive pas.

L'arbre est beaucoup plus impressionnant qu'on ne le croit ; il est intimement mêlé à notre vie, à notre histoire, à notre vision du monde et même, je pense, à notre origine en tant qu'espèce. J'ai voulu montrer que l'arbre, pour nous, s'étend plus loin que l'extrémité de ses branches et s'enfonce plus profond que ses racines.

Francis HALLÉ – Plaidoyer pour l'arbre – Actes Sud 2005 – pages 185-186

Voir le livre et plein de belles pages du livre ici

13 décembre 2010

Le calendrier de l'avent - V

Trouvaille du 5 décembre :

On peut tout mettre dans des boîtes, surtout des boîtes

Le calendrier de l'avent IV

Trouve toi-même ce qui se cache dans le boitillon du 13 décembre :

ICI

NDB : J'ai demandé Australie thème crédulité : nada ...

12 décembre 2010

Le calendrier de l'avent - IV

6 décembre :

66

L'abîme n'admet pas l'ordre,
le désordre non plus.
Et nous savons que tout est un abîme.

Pourtant,
le jeu de la feuille et du vent
s'achève toujours à l'endroit le plus exact.
Et aucune feuille ne souille
le lieu où elle tombe.

Il se peut qu'une feuille ordonne
ou peut-être désordonne
une autre face de l'univers.

Roberto Juarroz - quatorzième poésie verticale - Ibériques - José Corti 1997 - page 165

73

Pour ce qui compte
tout nom est démesure.
Pour ce qui ne compte pas
tout nom est superflu.

Nommer est un exercice erroné.
Il faut trouver une autre façon
de désigner les choses.
Par exemple,
les appeler avec des silences
ou avec le vide qui les sépare
ou avec l'espace sonore
qui reste entre les mots.

Mais chaque chose est une réponse au rien.
C'est pourquoi il faut peut-être appeler les choses
avec cette réponse.

Roberto Juarroz - quatorzième poésie verticale - Ibériques - José Corti 1997 - page 183

Le calendrier de l'avent III

12 décembre :

8

On ne peut pas obturer le passé.

Tout robinet condamné
continue à goutter
l'ombre de ses gouttes.

Le passé goutte.

8

No se puede obturar el pasado.

Todo grifo clausurado
continùa goteando
la sombra de sus gotas.

El pasado gotea.

Roberto Juarroz - quatorzième poésie verticale - Ibériques - José Corti 1997 - pages 30 et 31

11 décembre 2010

Le calendrier de l'avent - III

Découverte merveilleuse du 7 décembre : L'écureuil et la première neige de Sebastian Meschenmoser chez minedition. Il y a trois albums de l'écureuil, j'ai mis mon préféré.

On peut voir le livre en ligne avant de courir l'acheter.

Le calendrier de l'avent II

La bricole du 11 décembre

10 décembre 2010

Le calendrier de l'avent - II

Dans le casier du 8 décembre : ce livre, . Très grand, le casier, la chose mesure presque un demi-mètre ...
Quand je l'ai vu je me suis dit que j'aimerais bien être un enfant de maintenant !

Euh ... encore faudrait-il que je sois un enfant dont les parents seraient en mesure d'acheter des livres à leur progéniture .... Et même, rien qu'à penser que je pourrais être l'enfant de parents qui se fourniraient dans les grandes surfaces spécialisées débordantes de jouets monstrueux multicolores et même quelquefois fluorescents pour me faire plaisir ... Brrrr .... Vite ! Retour au réel ! Préfère être moi-même !

Le calendrier de l'avent - I

Découverte du 9 décembre : l'histoire d'un ruisseau

Le calendrier de l'avent pour turandot !

J'aime pas Noël. C'est bien connu .... Groiiiiinnn ! J'aime pas le Noël chrétien et j'abhorre le Noël marchand. Mais je vais pas tout de même pas me laisser emmerder par un paradoxe ... J'aime les paradoxes.
C'est donc avec plaisir que je m'approprie aujourd'hui le calendrier de l'Avent, celui où on range des trésors dans des pitites boîtes ! Je me l'approprie, c'est mauvaise façon de parler. C'est pour mieux le partager, bien sûr. Le titre pour turandot, c'est cause que le premier trésor que j'ai trouvé à mettre dedans lui était du sur mesure.
En réalité, c'est : "le calendrier de l'avant du blaireau pour celui ou celle qui le lira et l'aimera" !

D'accord, j'ai du retard ! Pas bien difficile de remplir dix cases, ne serait-ce que dix liens .... Tiens d'ailleurs, turandot n'aurait-elle pas inventé le calendrier de l'avent perpétuel à l'usage des mécréants ?

Trève de baratin ; voici ce qui se cache dans la boîte du 10 :

Les arbres sont des sanctuaires. Celui qui sait leur parler et les écouter découvrira la vérité. Ils ne prêchent pas l'enseignement et les préceptes, ils prêchent, sans se soucier des détails, l'ancienne loi de la vie.

Extrait du livre Wandering (1972) d'Herman Hesse (1877-1962). Ce recueil, publié à titre posthume, conjugue mysticisme oriental, écologie et philosophie individualiste. Auteur culte d'origine suisse allemande, Hesse exerça une profonde influence sur le monde étudiant des années 1970.

Extrait du livre de Lewis Blackwell - Arbres extraordinaires – Editions « chêne » (Hachette) – page 189 – Les citations du livre.

9 décembre 2010

Des livres pour Noël

Je suis bien d'accord avec le Marti, qui écrit ici que les ivres liivres sont les seuls cadeaux à acheter à racheter Noël.

Dans mon quartier qui est le trou du cul du monde, la seule bonne nouvelle de la fin de 2010, c'est l'ouverture en bas de chez moi de Pole Emploi et son extension d'une vraie librairie, où c'est qu'il y a des livres ....

Donc, entre ma bibliothèque (publique, voir biens communs point org) et la petite officine privée en question, je chante l'extase, comme dirait l'Hildegarde.

J'avais pas envie d'envahir les Clampins avec des livres pas politiques, et des fois je suis pas sûre qu'on comprenne mon 360° d'angle. Mais faire une liste de livres .... Ca oui ! Voici de quoi ranger sur les étagères dans les couloirs du terrier.

  • Les couleurs de Jacqueline Régnier aux Editions Volets verts (on peut lire le livre en ligne cherchez le lien). Une merveille dont pas mal d'extraits vont se loger dans les boitillons. L'ai commandé et viens juste de le recevoir. Miam !

- Mes commandes d'aujourd'hui :

  • Le tour du monde d'un sceptique d'Aldous Huxley,
  • Kafka sur le rivage de Murakami

J'espère que je ne serai pas déçue par ce dernier livre, le mélange Kafka-toute-ma-jeunesse, avec le Japon, vraiment cela m'intrigue, martine. Mais généralement, les livres de mes ami-e-s sont amis à leur tour ! De la même façon qu'il existe une amitié de joueurs de musique ...

  • aux éditions plume de carotte : l'herbier boisé, une beauté (pour qui aime les arbres !)

- J'ai acquis dernièrement :

- Pour nous, les pauvres : les beaux livres de ma bibliothèque :

  • Un dernier berger - Renaud Dengreville & Colette Gouvion - Editions Rouergue
  • Arbres extraordinaires - de Lewis Blackwell - Editions du chêne
  • Le Cabinet de Curiosité - Hubert Comte - Editions Au fil des pages - Un extrait à suivre -

- Et puis, ceux que je convoite, je vais les mettre dans la Boîte que l'on convoite, laquelle, la malheureuse, est presque vide !
A suivre ....

8 décembre 2010

Neige en frimaire II

Le 9 décembre 2008, j'écrivais ça .

Nous revoici deux ans plus tard, la neige et moi ...

Elle fait la Une des actualités (*) , "la moitié de la France l'Ile de France paralysée par la neige" .
Mais les actualités et moi ça fait deux, la preuve ! J'ai remis le disque des belles voix. Il semble qu'elles s'entendent bien soient copines avec la neige. (**)

La puissante. Celle qui vous enlève le contrôle. Oh pour une paire d'heures, ne craignez rien, braves gens, elle va fondre. (***) Et surtout, surtout, n'en tirez pas une miette de leçon.

(*) franco-françaises, les actualités
(**) "O vis aeternitatis" de Bingen . Je jure que je ne l'ai pas fait exprès.
(***) Voyez cet article C'est du lourd, comme disent les djeunes !

1 décembre 2010

Fatigue

Courage, avançons

Mais pour aller où ?

"Le plus court chemin d'un point à un autre est exactement le même en sens inverse. " Pierre Dac

Autres boîtes possibles : Boîte large ou étroite et qui s'emboîte ou se déboîte - Boîte à gauche ou à droite - Garnie de sciure ou d'ouate - Boîte à malice ou boîte à sel - Boîte à huile et boîte à ficelles - Baguier, trousse ou boitillon - Boîte à malice ou boîte à sel - Boîte à huile et boîte à ficelles - Baguier, trousse ou boitillon - Coffret, drageoir, esquipot - Droguier, fourniment, fourreau - Carré, coutelière ou barse - Galon, giberne et grimace - Utricule ou vésicule - Boîte à poudre d'escampette - Boîte à onglet, boîte à lettres - Tabagie, boîte saunière - Boîte avant ou boîte arrière De vitesses de lenteur - Tiroir, layette ou trémie - On peut tout mettre dans les boîtes - On peut y mettre aussi des gens