Le blaireau en son terrier a beaucoup de droits.
De devoirs aussi ...(Respecter les auteurs, les lecteurs, les blogueurs d'à-côté, etc)
Le blaireau a le droit de radoter publier deux fois la même chose, quand il l'estime utile. Et ce, tant qu'il n'a pas installé dans le terrier un moteur aléatoire de billets , qui mettrait encore plus de bordèle dans le capharnaüm qui règne ici à la plus grande satisfaction de la taulière .

Mais ça, c'est pas demain la veille. Et est-ce que j'en ai vraiment besoin ?

En attendant, je publie : "Va donc ! eh ! gros robot !" "Deuxième"
Un robot-poète ne nous fait pas peur . Un petit extrait :

...Le monde est aux mains d'une théorie de crapules qui veulent faire de nous des travailleurs, et des travailleurs spécialisés, encore : refusons, Parinaud. Sachons tout. Sachez ce qu'il y a dans le ventre de ce robot. Soyez un spécialiste de tout. L'avenir est à Pic de la Mirandole. Mirandolez, éclaboussez ce robot-poète de vos connaissances en cybernétique, expliquez-lui comment il marche et vous l'aurez tout humble à votre merci. Pour faire tout ce que vous feriez - si l'on vous avait bien élevé - il faudrait qu'il pesât des dizaines de tonnes, le pauvre. Alors, laissez-le venir et, d'un ton méprisant, avec un regard de haut, lancez-lui : "Va donc, eh, GROS robot !"

C'est Boris Vian qui écrit ça, en 1953.... A l'époque, le www n'existait pas, ni le hardware, ni le software ...ni LINUX , ni les portillons de l'addition, ni rien de tout ça...
Je trouve que le message est encore valable , d'une part, pour nous tous, qui confions nos vies, la vie de nos enfants et de tout le vivant de la planète à ces gros robots, et puis d'aut part, je dis ça également à celui qui vient m'embêter dans mon pauvre petit terrier de rien du tout.
Va donc, eh gros robot ... Le blaireau virtuel s'en fout ...

Quelques autres boîtes sont possibles pour ranger ce billet. Mais je n'ai pas le temps de ranger .