véro le blaireau

En fouillant dans ma boîte-à-trucs-à-mettre-sur-le-blogue, (bien réelle, celle-là), je retrouve une vieille pub datant d'il y a un an en arrière (Pub pleine page - Républicain Lorrain 16 juin 2007) . Qui disait, en pavé haut de plus de dix centimètres : "Un papa en FIAT, c'est plus beau qu'un papa" Mentions complémentaires : un teint frais garanti grâce à la climatisation. Une peau toujours hâlée grâce au toit ouvrant. Pour la fête des pères, profitez du crédit classique exceptionnel etc etc jusqu'au 30 juin 2007. Ca vous choque pas, vous ? Moi oui ... Et pourtant, je suis pas un papa à qui son enfant pourrait dire, t'es naze t'as même pas une FIAT et t'es même pas bronzé ... L'humour, c'est bien, je suis la première à pratiquer, mais les enfants , est-ce qu'ils l'ont, l'humour et le recul ? Que fait le BVP ? D'ailleurs tiens, même mon blogue, je l'interdis aux enfants . Et toc !

Après la soirée de débat avec Clémentine Autain, une discussion avec l'ami de gauche-gauche se prolonge fort tard dans la soirée.

"Prends la question des retraites, me dit-il, moi-même, je suis en porte-à-faux. J'ai 62 ans, je me sens tout-à-fait capable de travailler. Je travaille encore. Je n'ose pas le dire bien fort mais je ne suis pas entièrement opposé à l'allongement de la durée du travail...."
plus quelques arguments qu'il me donne et que je n'ose pas reproduire ici car je crains de ne pas retranscrire exactement ses propos/sa pensée.
A ce moment donné, je souris en moi-même car j'ai eu la même discussion très p

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Dire aux uns que le débat nécessaire au sujet de la spéculation, et la contestation des procédés d'accumulation des richesses ne doivent pas occulter la question essentielle du pillage des ressources de la planète, et de la préservation du vivant.
Dire aux autres que le débat nécessaire au sujet de l'utilisation des ressources de la planète ne doit pas occulter la question essentielle de la remise en question de la spéculation et du système libéral.
Partout, par tous, et chaque fois que c'est possible. Le moins violemment possible. Mais sans hypocrisie. Le plus concrètement possible.

Pour ma part, je cherche et chercherai toujours les points de convergence et les leviers communs, à notre disposition. Il y en a peu. Vu du terrier, j'en vois un seul : ni la nature, (l'ensemble des phénomènes physiques dans lequel nous évoluons, atomes, molécules et autres "vues de l'esprit" , ni les humains (l'ensemble des personnes individuelles se rapprochant quelquefois en faisceaux de particules), ni l'une ni les autres ne supportent la rentabilité.