Ecrit en janvier : Je m'aperçois avec horreur qu'il n'y a rien dans la boîte des choses un peu passées, désuètes ...
Vite, remédions, remédions, mais comment ?
Et bien deux idées me viennent, là, tout de suite, autrement dit : spontanément :
La première, est une pensée émue à mon père, qui était à la fois "un vieux con", et un très honnête homme ... Il est à l'origine de mon adhésion aux idées écologiques, et je rapporte ici avec émotion un de ses idiotismes préférés, voire récurrents : "Mais une paire de chaussures ou un frigo doivent durer toute une vie" - une vie d'humain, s'entend, pas une vie de paire de chaussures ou une vie de frigo ! - Le pauvre homme avait eu bien du mal à se vivre la deuxième moitié du 20è siècle. Ce vieil homme était un indien à sa façon, et c'est sans doute à cause de lui que dans l'expression "développement durable", je ne conserve que le mot "durable" !!!! Je me souviens également qu'il s'était investi, il y a très longtemps, dans un des premiers syndicat d'assainissement de la rivière polluée qui coulait à côté. C'est également de lui que je connais tout le monde du jardin, et que je tiens mon amour des arbres, mon amour des "gens", des Vosges, ma taciturnie, et mon côté blaireau .

Ce billet est publié complètement par hasard et sans vergogne le 14 février , jour de la Saint-Valentin, puisqu'il y a longtemps que j'ai enterré mon père ;-) , que Saint-Valentin fait partie de l'église de la Ste-Consommation que j'exècre (il y a même des mauvaises langues qui disent que le commerce des fleurs est très malsain, qu'il génère énormément d'énergie grise et toute cette sorte de choses ... et d'ailleurs, les roses de mon jardin, celles qui sentent si bon, les si vieilles, et si robustes, elles ne fleurissent qu'en mai). En réalité, c'est à cause ou plutôt grace à Gilles Jobin que je publie ce petit mot ce jour là. -la suite du raisonnement ici-