véro le blaireau

L'année dernière c'était "La soirée cochonnes" La soirée Porc-épique , parce que "soirée cochonnes" prêtait à confusion et ne lui rendait pas.

C'est exactement le bon moment pour dire merci à Quentin pour ses jolies bestioles et son coup de patte ...

Soirée pleine de joyeuse vie, sauf pour l'animal-cochon qui était mort, mais qui, auparavant, avait été élevé avec amour et bienfaisance , sur de la paille et dans une vraie ferme, comme devraient toujours l'être les quelques rares animaux que nous mangerions de temps en temps pour les fêtes ...
Georges est toujours aux commandes du repas, Nadine plasticienne, Titine aux accessoires, c'est toujours la même formule, quelques accessoires de fête, des invités joyeux et des textes à partager, des textes qu'on amène dans sa poche, (Claude et sa tirade en esperanto), ou des qu'on trouve accrochés, sur les cordes tendues de clocher à clocher, de l'impro qui bafouille et des amis qui cafouillent ... Tous les délires sont admis. (Surtout dans les chapeaux - NDLR) . On est pas sérieux, quand on a plus dix-sept ans ....
Nous ne sommes pas des artistes, c'est pourquoi nous avons le droit à n'importe quoi ...

Epoussetez vos textes et aérez vos pages, la poésie est belle à l'air libre, sonore et toni-truante ... Et même si c'est d'la prose, c'est le cochon qui fait le larron ...
Excusez-moi , Georges et les filles, je voulais mettre les photos de l'atelier "dessert et déco- cochonnes", mais c'est du boulot pour les rapetisser , et je l'ai déjà dit, c'est pas un blogue d'images ici , Donc A SUIVRE ...

Après , ya eu "le pot-aux fées ."

C'était un pot-au-feu magnifique préparé par Georges-et-les-filles et autour du chaudron, on se disait des textes et des poèmes à la criée, des timides, des beuglantes . Des pour rire, des pour pleurer déconner ! ... C'est loin déjà ... 2005 ?

Les fées s'étaient réunies autour de Baudelaire ... "le don des fées" ... Allez, je craque, je vous remets le début devant la truffe, ou dans les oreilles - choisissez - ...

C'était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveaux-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures.
Toutes ces antiques et capricieuses Soeurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur, étaient fort diverses: les unes avaient l'air sombre et rechigné, les autres, un air folâtre et malin; les unes, jeunes, qui avaient toujours été jeunes; les autres, vieilles, qui avaient toujours été vieilles.
Tous les pères qui ont foi dans les Fées étaient venus, chacun apportant son nouveau-né dans ses bras.
Les Dons, les Facultés, les bons Hasards, les Circonstances invincibles, étaient accumulés à côté du tribunal, comme les prix sur l'estrade, dans une distribution de prix. Ce qu'il y avait ici de particulier, c'est que les Dons n'étaient pas la récompense d'un effort, mais tout au contraire une grâce accordée à celui qui n'avait pas encore vécu, une grâce pouvant déterminer sa destinée et devenir aussi bien la source de son malheur que de son bonheur.
Les pauvres Fées étaient très affairées; car la foule des solliciteurs était grande, et le monde intermédiaire, placé entre l'homme et Dieu, est soumis comme nous à la terrible loi du Temps et de son infinie postérité, les Jours, les Heures, les Minutes, les Secondes. (....) je n'ai volé que le début ....la suite du texte est là, sur ce site , et bien sûr dans tous les livres en papier.... Baudelaire, les petits poèmes en prose ....

Que de délires nous sommes-nous faits autour de ce texte, combien de scenarii ...les accessoires burlesques concoctés par Titine et la gravité du texte en uppercut ... Quelques images/souvenirs : les fées autour du chaudron, Georges et Agnès en cuisine, la vaisselle, et les fées appliquées, pour vous mettre l'eau à la bouche ...

Vu comme ça, ça a l'air vachement sérieux , mais avec un coup d'oeil sur le menu :

Menu du Pot aux fées - 25 mars 2005 au Gueulard - Elixir d'amour de Brav'Pitt et fée Tamine - Soupe enchantée (Mozart) - Pot aux fées - Blanc manger de l'ogre - Gelée Vermeilleuse - C'était que de l'enchantement, comme disait Bérurier Rabelais Jacques Chirac Shakespeare ...

Rencontre cet après-midi avec l'objet moche du jour : Un faux chapelet d'ail en plastique . La ficelle était de vraie ficelle . Seuls les ails étaient de pétrole. (Je pense, bien que je n'aie pas réussi à trouver son mode d'emploi, que cet objet est destiné à éloigner les vampires de pacotille.) Je ne vois que ça ... Ou alors ... ANDROID AIOLI .... yipiiiiii