Dehors ! : c'est que j'essaie de dire gentiment à la colonie de fourmis qui a envahi ma cuisine ! Elle font ça tous les printemps ! Quelques êtres malfaisants, infâme racaille anti-spéciste, sont d'accord avec moi pour dire que c'est moi qui habite chez elles ...Quelquefois, je me dis que je n'arriverai pas à m'en débarrasser autrement qu'avec l'attirail piégeux moderne et kabé. Donc j'achète des pièges, que je ne me résouds pas à poser. ;-) Puisque je suis encore là, et que mes fourmis sont, la plupart du temps, "dehors", c'est bien la preuve que c'est possible de se passer "du-progrès-dont-il-est-rigoureusement-impossible-de-se-passer !" Ma copine Titine, qui a les mêmes soucis écologiques que moi vient d'acheter (en trois exemplaires, dont l'un m'était destiné) "50 façons d'assassiner les limaces" ! Beuh ! "Vous avez vraiment des problèmes avec les limaces !" lui a dit la caissière (vous savez, ces êtres humains que vous croisez quelquefois, lors du remplissage hebdomadaire de vos garde-mangers, lorsque vous allez en colonies de fourmis vous faire broyer au temple de l'église , ces êtres humains qui ont de drôles d'horaires de travail , qui gagnent pas trop grand chose et qui contribuent à votre "pouvoir d'achat") :-) Travailler comme une fourmi, se faire écraser comme une fourmi, c'est la vie comme elle va, sherpa ...
J'ai dit "dehors" à la fourmi. Elle m'a répondu : salut, p'tite mère ... Tu s'rais quoi sans tous les chitineux ?

Pour Anne-Marie : le croisement avec la réflexion sur la grande distribution n'était pas prévu au départ du billet. ;-) C'est l'avantage du web ! Il reste que c'est une digression du sujet d'origine : les bestioles ! Mais dans cette histoire de super-marchés , qui gagne quoi et qui perd qui ? Les petits producteurs locaux de produits pas trop pourris sur toute la planète, et les consommateurs de poisons pas chers, c'est-i-qui ?

Autres boîtes possibles : ......... ......... ........ ........ ........... .......... .........